publications
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Covid19 et qualité du portefeuille des SFD
- 23 mai 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : etudes, publications
Pas de commentaireUne forte dégradation du portefeuille des SFD, malgré les mesures de reports d’échéance
La COVID-19 est devenue une pandémie de grande amplitude, qui, du fait de son rythme élevé de propagation, a mis à rude épreuve le programme d’activités de plusieurs secteurs économiques et financiers au Sénégal.
C’est dans ce contexte que la Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes financiers décentralisés (DRS-SFD), conformément à ses missions, a conduit une enquête auprès des SFD dans le but de mesurer l’impact de la COVID-19 sur la qualité de leur portefeuille de crédit.
L’enquête est réalisée en ligne au mois de novembre 2021 et a couvert la période entre décembre 2019 et le troisième trimestre 2021.
Il a été enregistré lors de cette étude les réponses de 81 SFD, incluant les 10 plus grandes institutions, qui, à elles seules, concentrent plus de 90% de l’activité de la microfinance au Sénégal.
Dans ce qui suit, il est présenté les résultats consolidés, relatifs à la perception des dirigeants des SFD sur l’impact de la pandémie sur la qualité du portefeuille de crédit ainsi qu’à la gestion et à l’évolution de la distribution du crédit au niveau des SFD.
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Fascicule des Bilans et Comptes de Résultats 2018-2020
- 13 mai 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : données consolidées, publications
Fascicule des Bilans et Comptes de Résultats des Systèmes Financiers décentralisés
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Données Consolidées Par Régions 2020
- 13 mai 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : données consolidées, publications
Les données consolidées par région sont établies à partir de la désagrégation des données financières et non financières fournies par les Systèmes Financiers Décentralisés (Sfd).
Cette publication présente les principaux indicateurs du secteur de la microfinance par région avant de fournir pour chacune d’elle, les tableaux détaillés sur leur évolution et la répartition suivant les caractéristiques sociodémographiques (sexe, milieu de résidence). -
Strategie Nationale d’Inclusion Financière 2022-2026
- 14 avril 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, Annonces, publications, rapports
Il est des documents qui servent de référence, de marqueur dans la vie et l’histoire d’un pays. Il en a été ainsi avec l’adoption en 2014 du plan de développement économique et social de notre pays, le Plan Sénégal Emergent (PSE), initié par le Président de la République Macky SALL, par lequel, il ambitionne de faire du Sénégal un pays émergent.
Si on ne peut pas en dire autant du document de Stratégie nationale d’inclusion financière (SNIF), qui du reste découle du PSE, on conviendra que son adoption est un marqueur historique à graver en lettres d’or dans notre marche vers l’amélioration des conditions de vie des populations.
Notre pays rejoint ainsi le groupe de plus en plus nombreux de pays dotés de ce type de stratégie. A ce titre d’ailleurs, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a aménagé un cadre de politique et de stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF) à l’horizon 2016-2020.
Avec la mise en oeuvre du PSE, le Sénégal a enregistré un taux de croissance historique de 6,0% en moyenne sur la période 2014-2019. La pandémie mondiale de la Covid-19 est intervenue en 2020 pour marquer un coup d’arrêt à cette performance économique. En 2022, l’année de démarrage de la SNIF, porte l’espoir d’une maîtrise des effets de cette pandémie et d’un retour à une croissance aux fruits partagés. Le Gouvernement a déjà aménagé le cadre de cette relance par une réactualisation du Plan d’Actions prioritaires (PAP) du PSE, à travers le PAP 2A (Ajusté et Accéléré).
Le PSE trace la voie de l’émergence, une inclusion financière réussie porte les fruits de la croissance et offre aux populations plus d’autosuffisance. Les politiques publiques sénégalaises sont fortement tournées vers la prise en charge des populations les plus vulnérables. C’est le cas notamment du Programme des Bourses de sécurité familiale destiné aux couches sociales les plus vulnérables et de la Couverture Maladie Universelle pour l’accès des populations aux soins de santé. C’est dans ce sillage qu’il faut inscrire la Stratégie nationale d’inclusion financière qui vient traduire l’ambition d’offrir l’accès de nos concitoyens aux services financiers formels de base.
La SNIF décline les grandes lignes d’une bancarisation de plus larges segments de la population pour favoriser le financement de projets personnels et professionnels, les réformes institutionnelles susceptibles de faciliter l’accès à des services financiers innovants, le renforcement des actions d’éducation financière et de protection du consommateur. Nos villes et nos villages ont réservé un bon accueil au téléphone mobile, devenu un outil familier. Nous sommes convaincus que cet outil technologique sera l’un des moteurs de la SNIF qui fera de notre pays un modèle d’inclusion financière
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Situation Trimestre 4
- 10 avril 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : données consolidées, publications
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Données Consolidées 2020
- 24 mars 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : données consolidées, publications
En 2020, la survenance de la pandémie de la COVID-19 a affecté tous les secteurs de l’économie nationale. En effet, pour atténuer ses effets, les mesures de restriction prises par l’Etat au cours du deuxième trimestre de 2020 notamment la déclaration de l’état d’urgence et du couvre-feu, ont entrainé le ralentissement des activités économiques et par ricochet celles du secteur de la microfinance. La performance des SFD, négativement impactée, est matérialisée par une tension de trésorerie, la réduction de la production de crédit, la baisse du résultat, la détérioration de la qualité du portefeuille de crédits, et incidemment, la dégradation des ratios prudentiels et des indicateurs financiers de rentabilité, malgré le maintien de la tendance haussière de leurs indicateurs clés.
Ainsi, le secteur de la microfinance compte, en 2020, un effectif de 294 SFD dont 273 sont en activité, 939 points de services et 4 522 employés.
Le nombre de membres ou clients a connu une hausse de 7% par rapport à 2019 pour ressortir à 3 433 960 en 2020 ; ce qui porte le taux de pénétration, en rapport avec la population totale, à 21% et le taux d’accés corrigé à 17%.
Le total bilan des SFD a cru de 10% pour atteindre 684 milliards FCFA en 2020. Les dépots ont progressé de 8% et se sont établis à 390 milliards FCFA ; ce qui représente 3,1% du Produit Intérieur Brut (PIB). Parallèlement, les emprunts ont connu une évolution de +23% pour ressortir à 96 milliards FCFA. Quant aux fonds propres, ils se situent à 158 milliards FCFA, après une croissance de 6%.
La production de crédits a enregistré une baisse de 2% et s’est établie à 512 milliards FCFA pour 408 002 bénéficiaires. Les crédits de trésorerie et ceux du sous-secteur des » commerces, restaurants et hotels » représentent, respectivement, 60% et 50% des crédits accordés…
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Situation Trimestre 3
- 7 décembre 2021
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : données consolidées, publications
Contraction de l’activité de crédit au 3ème trimestre 2021
Le troisième trimestre 2021 a coïncidé avec la 3ème vague de la pandémie à COVID-19 qui a impacté la tenue de certains indicateurs clés du secteur.
Ainsi, le secteur de la microfinance a connu une insuffisance de liquidités, une baisse de la production de crédit et incidemment, la dégradation de certains ratios prudentiels et indicateurs financiers. Toutefois, le sociétariat, les dépôts, l’encours de crédit et les emprunts ont enregistré des progressions. Les créances en souffrance restent toujours élevées, malgré la baisse notée sur la période.
Par rapport au second trimestre 2021 :
- Le sociétariat ou la clientèle est ressorti à 3 549 933 comptes ouverts, soit une hausse de 1,7%, portant le taux d’inclusion financière du secteur de la microfinance à 17,30%.
- L’encours des dépôts s’est établi à 410 milliards FCFA avec une progression de 2%. Il représente 2,9% du PIB et 8,1% des dépôts bancaires.
- Les financements accordés ont connu une baisse de 5,5% pour ressortir à 130 milliards FCFA.
- L’encours de crédit a crû de 0,2% pour s’établir à 493 milliards FCFA, correspondant à 9,5% des crédits à l’économie et 3,6% du PIB.
- Les créances en souffrance, estimées à 50 milliards FCFA, ont enregistré une baisse de 15%, ce qui porte le taux de crédit en souffrance à 10%.
- Les emprunts, portés à 95 milliards FCFA, ont crû de 2%.
- Les fonds propres sont restés quasi-stagnants en s’établissant à 159 milliards FCFA.
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Situation Trimestre 2
- 3 septembre 2021
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : données consolidées, publications
Une embellie de la production de crédit malgré la persistance de la pandémie à COVID-19Au 2nd trimestre, les indicateurs clés des systèmes financiers décentralisés ont connu une évolution positive, à l’exception des emprunts et de la qualité du portefeuille à risque. Il est relevé un bon niveau de liquidités et une bonne assise financière des SFD. Par contre, les indicateurs de rentabilité ne sont pas respectés et continuent à se dégrader.
Ainsi, par rapport au 1er trimestre 2021 :
- Le nombre de membres/clients a connu une hausse de 1,4% en s’établissant à 3 460 782, ce qui correspond à un taux d’inclusion financière du secteur de la microfinance de 16,9%.
- Les dépôts ont enregistré une hausse de 2% pour ressortir à 404 milliards FCFA et représentent 2,9% du PIB et 8,1% des dépôts bancaires.
- Le volume de crédits accordés a crû de 18% pour atteindre 141 milliards FCFA.
- L’encours de crédit a progressé de 4% pour s’établir à 497 milliards FCFA, correspondant à 9,6% des crédits à l’économie et 3,6% du PIB.
- Le taux de crédit en souffrance est ressorti à 7,7% et accuse une augmentation de 1,6 point de pourcentage, accentuant le niveau de dégradation de la qualité du portefeuille de crédit.
- Le montant des financements reçus par les SFD a connu une baisse de 5% et s’est établi à 90 milliards FCFA.
- Les fonds propres ont crû de 2% pour être portés à 164 milliards FCFA.
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ENQUÊTE SUR L’IMPACT DE LA COVID-19 SUR LES SFD
- 2 août 2021
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : etudes, publications
Dans un contexte marqué par la pandémie à Coronavirus (Covid-19), la Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes financiers décentralisés (DRS-Sfd) a engagé le suivi des effets du choc sur le secteur de lamicrofinance. Dans ce cadre, elle amis en place un dispositif d’enquête sur une périodicité trimestrielle, en vue de faire régulièrement le point sur l’évolution des Systèmes financiers décentralisés.
L’opération couvrant toute l’année 2020 a permis d’enregistrer les réponses de soixante-quatorze (74) SFD dont toutes les institutions visées à l’article 44 de la loi portant réglementation des SFD. Ces dernières concentrent plus de 90% de l’activité de la microfinance au Sénégal.
Dans ce qui suit, il est présenté les résultats consolidés relativement à la perception des dirigeants des SFD sur l’impact de la pandémie, à la situation de l’activité d’intermédiation financière des institutions de microfinance et à l’évaluation des mesures d’atténuation.
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Données Consolidées 2019
- 15 juin 2021
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : données consolidées, publications
Le secteur de la microfinance a connu une évolution positive de l’ensemble de ses indicateurs cl.s en 2019 comparativement . 2018. Il compte un effectif de 304 SFD dont 276 sont en activité, 918 points de services et 4 237 employés.
Le nombre de membres et clients, estimé. plus de 3,2 millions, a connu une hausse de 5% par rapport . 2018, ce qui porte le taux de pénétration (nombre de comptes rapporté à la population totale) . 20% en 2019 contre 19,5% en 2018.
S’agissant du taux d’accés corrigé , il est passé de 16,1% en 2018 . 16,6% en 2019.Cette même tendance de hausse a été notée au niveau des indicateurs dits bilanciels. Le total bilan a enregistré une hausse de 8% pour ressortir à 622milliards. Les dépôts ont connu une évolution de +7% et se sont établis . 359,5 milliards à fin 2019. De même, les emprunts ont crû de 8% pour ressortir à 78 milliards. Quant aux fonds propres, ils ont atteint 148 milliards, . la suite d’une croissance de 15%.