Actualités
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Rapport annuel 2023
- 3 mai 2024
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, rapports
Pas de commentaireLe secteur de la microfinance poursuit sa dynamique de croissance qui se manifeste au travers des résultats engrangés au titre de l’exercice 2023. Celle- ci s’est reflétée par des hausses relevées au niveau de certains indicateurs clés tels que le sociétariat, l’encours de dépôts, l’encours de crédit, le volume de crédits accordés, les fonds propres, les emprunts combinées à une amélioration de la qualité du portefeuille de crédit.
Cependant, malgré ces performances, il subsiste encore des difficultés pour le respect de certains ratios prudentiels et indicateurs financiers comme ceux relatifs à la limitation des prêts aux dirigeants, l’autosuffisance opérationnelle, le coefficient d’exploitation et le taux de marge bénéficiaire.
C’est dans ce cadre, qu’en 2023, la Direction de la Réglementation et de la Supervision des systèmes financiers décentralisés (DRS-Sfd) a posé un nouveau jalon dans sa stratégie de contrôle avec notamment la conduite de missions spécifiques de diagnostic auprès des institutions nouvellement agréées, en difficulté, sous surveillance rapprochée ainsi que des vérifications thématiques relatives à la LBC/FT.
En outre, elle a poursuivi les actions de modernisation de ses outils d’intervention, essentiellement, sur le reporting financier, la gestion du courrier, le suivi des recommandations, la collecte d’informations sur le crédit, en vue de répondre à l’exigence de performance attachée à la supervision.
C’est à ce titre que la DRS-Sfd, avec l’appui de ses partenaires, s’est inscrite dans un programme de capacitation de son personnel et des assujettis afin de permettre une meilleure appropriation des outils et procédures qui tiennent compte des évolutions du secteur, de l’impact du développement des nouvelles technologies ainsi que des enjeux d’inclusion financière.
Ainsi, à l’aune de l’adoption des nouvelles lois relatives à la réglementation institutions de microfinance – qui sera internaliser très prochainement – et à la LBC/FT, je voudrais assurer que la DRS-Sfd, à travers ses services, s’engage à jouer pleinement son rôle pour la consolidation des acquis, la stabilité et la viabilité du secteur dans un environnement socio-économique évolutif très ouvert à l’innovation.
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ENQUETE SUR LE FINANCEMENT DES PME/TPE PAR LES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES Décembre 2023
- 6 février 2024
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, Annonces, etudes, publications, rapports
Les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et Très Petites Entreprises (TPE) représentent la quasi-totalité du tissu économique entrepreneurial au Sénégal. D’après le recensement général des entreprises réalisé par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), l’environnement des entreprises sénégalaises est marqué par une forte présence de PME (99,8%). L’analyse du financement des entreprises révèle que les banques sont, pour diverses raisons, réticentes à financer cette catégorie d’entreprises. Ce désintéressement manifeste du système bancaire pour ces entreprises s’explique par plusieurs raisons notamment l’omniprésence de l’informel, le manque de professionnalisme, le défaut de garanties pour couvrir les risques. Ainsi, malgré le rôle essentiel qu’elles jouent dans l’économie du Sénégal, les PME et les TPE restent confrontées à un grand nombre d’obstacles dont l’accès au financement qui limite leur développement. Conséquemment, les systèmes financiers décentralisés (SFD) ou institutions de microfinance (IMF) se sont positionnés pour prendre leur part de marché et financer les PME et les TPE exclues du système bancaire. C’est dans ce contexte que cette enquête a été menée afin de mieux cerner la problématique du financement des PME et des TPE au Sénégal.
Les résultats de l’étude montrent que les volumes de financement accordés par les SFD aux PME et TPE sont ressortis respectivement à 360,5 milliards francs CFA en 2020, à 381,5 milliards francs CFA en 2021 et à 432,7 milliards francs CFA en 2022. Ces montants ont représenté, en moyenne, plus de 75% du portefeuille de crédit des institutions de microfinance sur la période 2020-2022. En termes de nombre, ce volume a concerné, en moyenne, 62% des financements levés par les PME et TPE auprès des SFD et s’est établi à 268 619 en 2020, à 271 267 en 2021 et à 285 001 en 2022.
Selon la répartition des fonds alloués aux PME et TPE, les crédits sont majoritairement destinés aux TPE, avec, en moyenne, 58% du montant global et 96% du nombre total, sur la période 2020-2022.
Suivant la forme juridique, les résultats révèlent que le montant total alloué aux PME et TPE est, en moyenne, aussi bien le fait des IMCEC et Associations (49%) que des Sociétés anonymes (51%). Néanmoins, en termes de nombre, les crédits distribués cumulativement par les IMCEC et les Associations prédominent avec une part moyenne de 61%.
L’analyse des financements par type de crédit montre que les institutions de microfinance sont plus portées sur les financements à court et moyen terme.
Les difficultés évoquées par les SFD pour le financement des PME et TPE ont notamment trait au défaut de garanties pour couvrir les risques mais aussi au manque de professionnalisme de ces entreprises. L’insuffisance des ressources financières dédiées aux PME et TPE pouvant permettre le financement des investissements sur le long terme a été également soulignée par les SFD.
Les actions envisagées par les institutions de microfinance pour l’amélioration des financements des PME et TPE sont relatives à la recherche de lignes de crédit à moyen terme, à la création de produits spécifiques destinés à l’accompagnement des PME et TPE et à la mise en place d’un système de parrainage des PME et TPE afin de faire face aux éventuelles défaillances.
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Rapport annuel 2022
- 16 mai 2023
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, rapports
L’année 2022 a été caractérisée par un regain de l’activité qui découle de l’effet d’entrainement des stratégies et politiques combinées de relance économique mis en oeuvre par l’Etat, la BCEAO et les acteurs du secteur financier.
En revanche, cette reprise s’est accompagnée d’une remontée de l’inflation relativement vigoureuse à l’échelle mondiale et régionale, en dépit de l’amélioration de l’environnement économique et sanitaire.
A ce titre, des mesures spécifiques ont été conçues et déployées pour pallier cette perturbation afin de renouer avec le rythme soutenu de l’activité économique qui prévalait avant la crise sanitaire.
Dans cette nouvelle dynamique, le secteur financier, en particulier celui de la microfinance, n’est pas en reste. Les résultats engrangés, au titre de l’exercice 2022, s’estiment au travers des hausses relevées au niveau de certains
indicateurs clés comme le sociétariat, l’encours de dépôts, l’encours de crédit, le volume de crédits accordés, les fonds propres, les emprunts.
Cependant, malgré ces performances, il subsiste encore des difficultés pour le respect de certains ratios prudentiels et indicateurs financiers comme ceux relatifs . la limitation des prêts aux dirigeants, l’autosuffisance opérationnelle, le coefficient d’exploitation et le taux de marge bénéficiaire.
Dans le cadre de sa mission de supervision, la Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes financiers décentralisés, en 2022, a posé un nouveau jalon dans le processus d’assainissement du secteur de la microfinance en menant des missions spécifiques de diagnostic auprès de systèmes financiers décentralisés (SFD) en difficulté.
En interne, il a été poursuivi les actions de modernisation des outils de suivi des SFD pour répondre à l’exigence de performance attachée à l’activité de supervision, apporter plus de célérité dans le traitement des requêtes des Systèmes financiers décentralisés mais également les accompagner dans le reporting conforme aux exigences réglementaires.
Cette dynamique s’est accompagnée d’un programme de capacitation des agents chargés du reporting des SFD afin de leur permettre une meilleure appropriation des textes réglementaires, ainsi que des enjeux liés aux innovations financières et aux mutations de l’environnement.
Pour terminer, je voudrais assurer, conformément à ses missions, la disponibilité et l’engagement de la DRS/sfd à participer à la consolidation d’un secteur microfinancier sécurisé ouvert aux changements et à l’innovation pour le plus grand bénéfice des populations
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GUIDE POUR LA DIGITALISATION DES OPERATIONS FINANCIERES DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES DANS L’UEMOA
- 21 novembre 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, Annonces, publications, rapports
Le présent Guide est conçu pour accompagner les systèmes financiers décentralisés (SFD) de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) dans le processus de transformation digitale de leurs opérations. Il met en évidence les avantages de la digitalisation pour les institutions de microfinance et leurs bénéficiaires.
Il aborde la problématique de la dématérialisation des opérations des SFD et en décline les facteurs clés de succès. Il propose, enfin, une démarche pour sa réalisation, en tenant compte des spécificités de ces structures dans l’Union et des initiatives en la matière. -
Communique Alliance Crédit Union Sénégal
- 21 septembre 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, Annonces, publications
Le Ministre des Finances et du Budget porte à la connaissance du public que l’institution dénommée «Alliance Crédit Union Sénégal », sise à l’adresse 12, Cité Air Afrique Ouest foire Yoff-Dakar avec comme site internet www.alliance-creditunions.com, n’est pas autorisée à effectuer des opérations de collecte d’épargne et d’octroi de crédit.
En conséquence, il est requis des populations de cesser toutes activités avec l’institution et, le cas échéant, de se rapprocher de la Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes financiers décentralisés, sise à “Rocade Fann Bel Air, Cerf volant à Dakar, pour toutes informations complémentaires.
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Rapport annuel 2021
- 13 juin 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, rapports
L’année 2021, après celle de 2020, a été à nouveau une année ‘’COVID ‘’ avec ses conséquences multiples notamment sur les plans sanitaire, économique et social.
Durant cette année, le secteur de la microfinance, sous l’effet des mesures combinées prises par l’Etat, la BCEAO et les SFD s’est montrée résilient; ce qui a permis de préserver la stabilité du secteur financier en général et de celui de la microfinance en particulier. Comme en atteste les performances engrangées en 2021, les indicateurs ont connu des améliorations satisfaisantes, notamment, le sociétariat/clientèle, l’encours de dépôts, l’encours de crédit, le volume de crédits accordés, les fonds propres et les emprunts.
Cependant, des difficultés subsistent encore pour le respect des seuils requis de certains indicateurs comme ceux portant sur les crédits en souffrance, les charges d’exploitation et le niveau de liquidité. Un contexte de COVID fait de restrictions dans les regroupements humains, mais également dans les déplacements a influé sur notre mode d’intervention qui, encore cette année, a été principalement axé sur le contrôle sur pièces, fait à distance grâce à nos outils de dématérialisation de l’information.
Ce dispositif a permis la collecte, le traitement et la diffusion des informations recueillies, la conduite d’études sur des thèmes d’intérêt, ainsi que la diffusion d’informations sur le secteur de la microfinance.L’année 2022 devrait entrevoir un retour progressif à la normale pour des actions de contrôle sur place plus spécifiques et orientées sur les risques notamment en matière de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme. Pour répondre à l’exigence de performance attachée à l’activité de supervision des SFD, un accent particulier sera mis, entre autres, sur la capacitation des agents en finance islamique et digitale, l’accompagnement des SFD en difficulté, l’amélioration du système de reporting et du traitement des informations reçues.
Dans cette perspective, les services de la DRS-SFD restent mobilisés pour l’atteinte des objectifs fixés. -
Strategie Nationale d’Inclusion Financière 2022-2026
- 14 avril 2022
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, Annonces, publications, rapports
Il est des documents qui servent de référence, de marqueur dans la vie et l’histoire d’un pays. Il en a été ainsi avec l’adoption en 2014 du plan de développement économique et social de notre pays, le Plan Sénégal Emergent (PSE), initié par le Président de la République Macky SALL, par lequel, il ambitionne de faire du Sénégal un pays émergent.
Si on ne peut pas en dire autant du document de Stratégie nationale d’inclusion financière (SNIF), qui du reste découle du PSE, on conviendra que son adoption est un marqueur historique à graver en lettres d’or dans notre marche vers l’amélioration des conditions de vie des populations.
Notre pays rejoint ainsi le groupe de plus en plus nombreux de pays dotés de ce type de stratégie. A ce titre d’ailleurs, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a aménagé un cadre de politique et de stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF) à l’horizon 2016-2020.
Avec la mise en oeuvre du PSE, le Sénégal a enregistré un taux de croissance historique de 6,0% en moyenne sur la période 2014-2019. La pandémie mondiale de la Covid-19 est intervenue en 2020 pour marquer un coup d’arrêt à cette performance économique. En 2022, l’année de démarrage de la SNIF, porte l’espoir d’une maîtrise des effets de cette pandémie et d’un retour à une croissance aux fruits partagés. Le Gouvernement a déjà aménagé le cadre de cette relance par une réactualisation du Plan d’Actions prioritaires (PAP) du PSE, à travers le PAP 2A (Ajusté et Accéléré).
Le PSE trace la voie de l’émergence, une inclusion financière réussie porte les fruits de la croissance et offre aux populations plus d’autosuffisance. Les politiques publiques sénégalaises sont fortement tournées vers la prise en charge des populations les plus vulnérables. C’est le cas notamment du Programme des Bourses de sécurité familiale destiné aux couches sociales les plus vulnérables et de la Couverture Maladie Universelle pour l’accès des populations aux soins de santé. C’est dans ce sillage qu’il faut inscrire la Stratégie nationale d’inclusion financière qui vient traduire l’ambition d’offrir l’accès de nos concitoyens aux services financiers formels de base.
La SNIF décline les grandes lignes d’une bancarisation de plus larges segments de la population pour favoriser le financement de projets personnels et professionnels, les réformes institutionnelles susceptibles de faciliter l’accès à des services financiers innovants, le renforcement des actions d’éducation financière et de protection du consommateur. Nos villes et nos villages ont réservé un bon accueil au téléphone mobile, devenu un outil familier. Nous sommes convaincus que cet outil technologique sera l’un des moteurs de la SNIF qui fera de notre pays un modèle d’inclusion financière
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Rapport annuel 2020
- 19 mai 2021
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, rapports
La pandémie de la COVID-19 a, non seulement, entrainé une crise sanitaire, mais également, produit une crise sociale et économique dont les conséquences impactent et continueront à avoir des répercussions sur l’économie mondiale à court et moyen terme. Les réponses apportées pour circonscrire ses effets, au plan international comme national, macro comme micro ont connu, au vu de son caractère englobant et multidimensionnel, des fortunes diverses.
Dans ce contexte difficile, le gouvernement a mis en place le Plan de Résilience Economique et Sociale (PRES), financé par le Fonds COVID-19 doté de mille (1000) milliards de FCFA pour atténuer les effets de la crise et, sur la même lancée, dans le cadre de la relance de l’économie, mis en orbite le Programme d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A). Ainsi, le FONGIP a été abondé de ressources pour prendre en charge, en partie, ce besoin de financements supplémentaires exprimé par les SFD.
Au plan réglementaire, en prolongation des mesures prises pour atténuer l’impact de la pandémie du Covid-19 sur le secteur bancaire et le financement de l’activité économique, la BCEAO a pris, par avis n°008-04-2020 du 27 Avril 2020, un certain nombre de mesures touchant les institutions de microfinance (les concours accordés par les établissements de crédit aux SFD sont éligibles au report d’échéances de créances, les créances bancaires détenues sur les SFD de l’article 44 sont éligibles au guichet spécial de refinancement des effets portés sur les PME) et leurs membres ou clients (report d’échéances de prêts).
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Circulaire à l’attention du public du 30 Mars 2021
- 30 mars 2021
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, Annonces, publications
Il est porté à la connaissance du public (SFD et promoteurs d’institutions de microfinance), qu’en sus du support papier, les dossiers de demande d’agrément en qualité de Système financier décentralisé ou de toutes autres demandes d’autorisation préalable doivent être produits sous format électronique.
Je tiens également à rappeler que les éléments produits, à cet effet, doivent revêtir les caractères d’authenticité nécessaires d’un dossier administratif.
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Rapport annuel 2019
- 21 avril 2020
- Envoyé par : Amadou Lamine Kebe
- Catégorie : Actualités, rapports
La DRS-Sfd a concentré, en 2019, au-delà de ses missions régaliennes de contrôle et de supervision une bonne partie de ses activités à la mise en œuvre des nouvelles orientations de l’autorité, portant notamment sur le renforcement de sa proximité et de son image auprès des Systèmes financiers décentralisés (SFD) et autres acteurs du secteur de la microfinance.
Les activités menées en 2018 ont globalement répondu à cette attente par la mise en place d’un dispositif d’encadrement des SFD en difficulté ou sous sanctions (administration provisoire, surveillance rapprochée) de l’autorité, mais également par les efforts consentis pour rendre nos méthodes d’interventions, outils et espaces d’informations et de communication plus à même de répondre aux attentes plurielles des cibles (SFD, partenaires techniques et financiers, projets, programmes, administrations, etc)
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