La pandémie de la COVID-19 a, non seulement, entrainé une crise sanitaire, mais également, produit une crise sociale et économique dont les conséquences impactent et continueront à avoir des répercussions sur l’économie mondiale à court et moyen terme. Les réponses apportées pour circonscrire ses effets, au plan international comme national, macro comme micro ont connu, au vu de son caractère englobant et multidimensionnel, des fortunes diverses.

Dans ce contexte difficile, le gouvernement a mis en place le Plan de Résilience Economique et Sociale (PRES), financé par le Fonds COVID-19 doté de mille (1000) milliards de FCFA pour atténuer les effets de la crise et, sur la même lancée, dans le cadre de la relance de l’économie, mis en orbite le Programme d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A). Ainsi, le FONGIP a été abondé de ressources pour prendre en charge, en partie, ce besoin de financements supplémentaires exprimé par les SFD.

Au plan réglementaire, en prolongation des mesures prises pour atténuer l’impact de la pandémie du Covid-19 sur le secteur bancaire et le financement de l’activité économique, la BCEAO a pris, par avis n°008-04-2020 du 27 Avril 2020, un certain nombre de mesures touchant les institutions de microfinance (les concours accordés par les établissements de crédit aux SFD sont éligibles au report d’échéances de créances, les créances bancaires détenues sur les SFD de l’article 44 sont éligibles au guichet spécial de refinancement des effets portés sur les PME) et leurs membres ou clients (report d’échéances de prêts).

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