Sous le cadrage des objectifs définis par le Plan Sénégal Emergent, les activités de la Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes Financiers Décentralisés (DRS/Sfd) ont été exécutées dans la dynamique de consolidation des acquis du secteur de la microfinance, en vue de favoriser une meilleure contribution à l’inclusion financière.
Ainsi, pour l’approfondissement du secteur financier, les acteurs devront assurer une expansion maîtrisée de l’offre de services financiers innovants et inclusifs adaptés progressivement à la demande des populations, des micros, petites et moyennes entreprises.
Dans ce contexte, le renforcement de la confiance du public et l’accroissement de l’attractivité du secteur concilient l’exigence d’une supervision, stricto sensu, à celle plus englobante d’encadrement, offrant l’opportunité d’asseoir un modèle de régulation des activités et permettant l’atténuation des risques auxquels les institutions sont confrontées.
En effet, le modèle de supervision basée sur les risques exige des acteurs une réorganisation et faire un saut qualitatif le projetant, au-delà des responsabilités de veille réglementaire, à une posture d’alerte, mais également de conseil et d’assistance, particulièrement au bénéfice des SFD dont les capacités techniques et financières restent limitées.
Ce crédo, d’« enrayer les risques portés par les SFD pour garantir leur viabilité » est un objectif clairement affiché dans le plan d’orientation stratégique 2014-2016 de la DRS/Sfd et corrélé à un pacte de solidarité entre superviseur et supervisés tout en veillant à l’intégrité des attributs : équité, indépendance et transparence.
Ce paradigme a fondé également l’engagement de la DRS-Sfd pour la mise en oeuvre d’un cadre de supervision, s’intégrant dans une approche holistique des contrôles effectués, mais également soutenue par un système d’informations révélant, les performances
et contreperformances des systèmes financiers décentralisés.
Force est de constater à ce tournant que la supervision des SFD a dépassé les contours d’un simple contrôle de conformité ou de suivi mais elle s’est orientée vers l’identification des risques, l’analyse approfondie de la situation financière pour détecter,
de préférence à l’étape précoce, les maux dont souffre chaque entité.
Subséquemment, l’automatisation des outils de supervision autorise, en 2016, le passage à un Système de suivi et d’évaluation des performances des services, des agents et des SFD, en vue d’assurer de façon continu la qualité des services offerts aux usagers.



%d blogueurs aiment cette page :