La microfinance se situe, sans nul doute, à un tournant décisif de son évolution, tant sa contribution est attendue dans l’atteinte des objectifs publics de développement, consacrés par le Plan Sénégal Emergent qui confirme l’intérêt de consolider le secteur, à travers le renforcement de la viabilité des systèmes financiers décentralisés (SFD) et le développement d’une offre de services innovants.
A ce titre, le consensus autour des capacités du secteur à asseoir des systèmes financiers inclusifs, vecteurs d’intégration socio-économique, favorise la mobilisation de ressources dédiées, en particulier pour la finance islamique, le mobile banking, ainsi que l’éclosion du potentiel porté par les jeunes, les femmes, les populations en milieu rural, les micros, petites et moyennes entreprises.
Cette conviction est bien partagée par les parties prenantes : sociétaires ou investisseurs désireux de fructifier leur capital, déposants exigeant la sécurité de leur épargne, emprunteurs requérant un accès pérenne à des financements adaptés, partenaires techniques et financiers visant l’appui à des initiatives de développement et bien sûr , l’Etat, garant, en définitive, de la stabilité du système.
En réalité, cette constellation des intérêts fonde l’exigence de sécurisation des ressources et de viabilité des Sfd et justifie, à la limite, les échos retentissants exprimés sur les défaillances, susceptibles de générer des crises aigues et annihilant les sacrifices consentis par l’ensemble des acteurs.
Cette problématique complexe rappelle la nécessité de veiller à la préservation des acquis, portée par le renforcement des performances du superviseur et des SFD, à l’effet de garantir la pérennité des institutions et ses effets stimulants dans la quête d’une croissance durable et partagée.
C’est en cela que le passage, en 2014, à un autre niveau de planification stratégique, confirme l’option d’amélioration du Système d’Informations Intégré (S2I) comme la clef de voûte de la Chaîne de Supervision enchevêtrant les dispositifs de rationalisation des fonctions, des process et des outils de suivi – évaluation.
Ainsi, le présent rapport met un accent particulier sur notre modèle de supervision basée sur les risques, dont toutes les fonctionnalités seront opérationnelles en 2015 avec le démarrage de la phase pilote de l’Autoreport et des versions WEB de la Plateforme Automatisée de Supervision et de Suivi Intégré (PASSI) et du Tableau de Suivi Intégré (TABSI).
L’appropriation correcte de ce cadre de référence, au-delà du renforcement des capacités de l’ensemble des intervenants de ladite Chaîne de Supervision, a été facilitée par le cadre d’échanges et d’encadrement instauré avec les dirigeants des SFD.
Mieux que la convergence des vues, l’engagement des agents de la DRS-SFD reste sans faille pour accroitre, en continu, leurs PERFORMANCES individuelles et celles des services.
2015, sous cette auspice, s’insère dans les schémas déjà tracés, de PARTENARIAT et de gestion axée sur les résultats, avec :

  • l’autorité hiérarchique, dans l’optique d’une mise en oeuvre optimale du Plan Stratégique de Développement 2015-2018 ;
  • les agents de la DRS-Sfd, dans le cadre de l’exécution des contrats de performance ;
  • les projets publics de développement intervenant dans le secteur, à l’effet de suivre et de sécuriser les ressources mises à la disposition des SFD,
  • les SFD, en vue de renforcer le cadre global d’encadrement de proximité.


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