L’année 2017 a constitué pour la DRS-Sfd une année de consolidation des acquis dans le choix opéré pour asseoir une supervision basée sur les risques et fondée par les difficultés et insuffisances relevées au niveau des SFD, mais également dans leur environnement.
Dès ma prise de service, les visites de prise de contact effectuées auprès des acteurs, m’ont permis de partager les nouvelles orientations de l’autorité en matière de supervision du secteur. Il s’agit, tout en maintenant le niveau sécurisation du cadre d’exercice par un respect strict de la réglementation, de mettre le focus sur l’accompagnement et le suivi des SFD afin de mieux prévenir voire annihiler les
risques de survenance de crises majeures.
Les résultats engrangés, en termes de sécurisation du cadre d’exercice, de mesures prises à l’encontre des SFD en marge de la règlementation, et d’accompagnement ont contribué à la performance globale du secteur, comme en attestent les principaux indicateurs clés.
Les SFD se sont employés, au-delà de leurs contraintes particulières, à développer des stratégies de mobilisation de l’épargne et de ressources financières externes qui leur ont permis d’augmenter leur part de financement de l’économie.
Cependant, ces évolutions positives notées ne sauraient occulter les difficultés qui continuent de plomber la performance attendue du secteur de la microfinance. Les difficultés rencontrées tirent leur origine de l’environnement juridique, économique et social des SFD de plus en plus complexe, mais également de leur mode de gestion au plan stratégique et opérationnelle.
Le processus de réaménagement de la loi portant réglementation des SFD, enclenchée cette année par la BCEAO devrait à cout sûr prendre en charge certaines difficultés liées à l’environnement juridique des SFD.
Dans ce cadre, la DRS-SFD, forte de son expérience en matière d’application de la réglementation, a formulé des propositions visant à mieux l’adapter aux exigences actuelles et futures.

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